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La forte progression des souches évoluée La forte progression des souches évoluées inquiète

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Les souches dites « émergentes » représentent cette année 70 % de la population analysée. On parle désormais de souches « évoluées ». Les souches émergentes MDR (Multidrug résistantes) continueront d'être appelées MDR ou TriHR. Elles sont résistantes à tous les IDM (inhibiteurs de la déméthylation), dont font partie les triazoles et le prochloraze, et dans une moindre mesure à d'autres modes d'action, strobilurines et SDHI. La fréquence de ces souches dans les parcelles du réseau Performance est passée à 3,3 %, contre 1,3 % en 2013.

Les souches émergentes non MDR, fortement résistantes mais uniquement à certains IDM, seront appelées TriMR évoluées. Elles ont fortement progressé : 12,7 %, contre 6,5 % en 2013 et 2012, avec une présence dans 68 % des échantillons. Ces souches TriMR évoluées, dont certaines ont des phénotypes plus résistants que les TriMR, ne sont plus négligeables.

« La forte progression des phénotypes TriMR évolués est inquiétante, estime Arvalis, car elle laisse craindre des évolutions encore à venir dans les prochaines années. »

Petite consolation, la situation française paraît moins difficile qu'en Grande-Bretagne, où la fréquence des TriMR évoluées passe la barre des 50 %. A ce niveau, ces souches semblent affecter environ 20 % de l'efficacité des IDM.

Concernant les plus sensibles (TriLR), elles régressent en 2014 et ne représentent plus que 7,2 %. Tandis que les souches TriMR (moyennement résistantes) restent « ultradominantes », à 76,8 % des échantillons du réseau.

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